Créances Commerciales et poursuites pénales
Est-ce l’exaspération grandissante ou le hasard du calendrier, toujours est-il que me voilà contraint de fréquenter la justice pénale.
Que chacun se rassure c’est bien à raison des opérations de rachat de créances de Carnot Investissement et en qualité de partie civile que je me trouve devoir ouvrir un code pourtant demeuré clos depuis longtemps.
La première affaire provient d’une révélation au parquet du caractère peu licite du rapport fondamental lié à la créance cédée. A la clefs une audience de près de 9 heures au cours de laquelle j’ai entendu des affaires laissant peu d’espoir sur les capacités de réinsertion d’individus, tous passés du statut de prévenu à celui de condamnés et dont la grande majorité est partie ou repartie en détention. Il ne m’est pas apparu que les magistrats aient été laxistes. Par contre leur satisfaction d’avoir terminé à 22h05 ne s’explique que par le fait que certaines audiences se terminent vers 3h du matin !!!
Mon cocontractant se trouve tenu à une peine d’1 an ferme !
La seconde affaire résulte des agissments d’un individu que je ne résiste pas à citer directement devant le Tribunal Correctionnel. Celui-ci a surpris le consentement d’un prestataire en ne révélant pas son brillant parcours.
Liquidation judiciaire personnelle et interdiction de gérer pour 10 ans;
puis, création d’une société dans le Delaware, liquidée judiciairement en France.
Création d’une société à Genève, liquidée judiciairement en Suisse.
Poursuit l’activité nonobstant la liquidation et dispose des actifs.
A tiré des chèques sur le compte de la société liquidée.
S’est réimmatriculé au prix d’une modification de sa date de naissance et d’une partie de son nom.
Il finirait par nous faire militer pour le rétablissement de la prison pour dettes.